Selon Yann Lecun, le patron de l’IA chez Meta, actuellement est en train de s’ouvrir «la décennie de la robotique ».
Yann Lecun, n’est d’ailleurs pas le seul à prédire cela, il suffit de voir les deux dernières Keynote du patron de Nvidia. Celui-ci présente ses dernières cartes graphiques pour l’IA avec des robots humanoïdes sur scène. Ce n’est pas un hasard.
Les levées de fonds dans ce domaine sont aussi un marqueur intéressant. On peut citer Figure AI, un fabricant de robots humanoïdes qui vient de lever 675 millions de dollars.
Mais qu’est-ce que dit Yann Lecun ? Il dit que l’IA va profiter à la robotique, mais aussi que la robotique va aussi profiter à l’IA. C’est une boucle de rétroaction positive qui va créer un nouveau paradigme dans le monde de l’IA ! En effet, il souligne les limitations de l’IA générative actuelle à qui il manque une compréhension du monde physique, le fameux bon sens que l’on attend de quelqu’un ou quelque chose d’intelligent. Une autre société ne s’y est d’ailleurs pas trompé et en a fait d’ailleurs son nom : Physical Intelligence, une société californienne (encore une) qui vient de lever 400 millions de dollars. Leur objectif ? Contrairement à la robotique traditionnelle (la robotique industrielle), souvent axée sur des tâches spécifiques et répétitives dans des environnements contrôlés, Physical Intelligence travaille à créer une IA plus adaptative pour des interactions dans le monde réel. C’est la définition de la robotique de service, une robotique qui s’adapte à son environnement contrairement à la robotique industrielle où c’est l’environnement (la chaine de production) qui s’adapte au robot.
Le pari de cette société, mais aussi de toutes les sociétés qui travaillent dans la robotique de service (l’étendard actuel étant la robotique humanoïde, car Elon Musk l’a érigé en totem avec son robot Optimus), c’est que les robots qui comprennent et s’adaptent à leur environnement. Ce seront des robots avec un spectre d’action plus large et donc plus utile. Dans le cercle des roboticiens, une maxime connue est « il est (relativement) facile de fabriquer un robot, il est beaucoup plus dur de lui faire faire quelque chose d’utile ».
Nous sommes à un moment de bascule. La capacité de calcul et les algorithmes nous permettent d’envisager de tels robots adaptatifs.
C’est ce que nous faisons chez Running Brains Robotics. Nous construisons des robots de surveillance, mais surtout, nous programmons nos propres algorithmes de navigation autonomes et nos algorithmes de perception afin que nos robots remplissent des missions de plus en plus complexes et donc de plus en plus utiles. Nous contribuons à répondre à la problématique de pénurie de personnels, à la protection des personnels sur site et à la réduction des risques sur les sites industriels. Nos robots apportent aussi une plus grande connaissance de ces sites.
Nous sommes ainsi totalement d’accord avec Yann Lecun et c’est pour cela que nos équipes sont autant impliquées dans la robotique que dans l’intelligence artificielle. Nous entrainons nos algorithmes de perception, nous utilisons le Reinforcement Learning pour que nos robots apprennent et évoluent toujours vers plus de valeur d’usage pour nos clients.
CEO de Running Brains Robotics