Découvrez les définitions des mots dans le domaine de la robotique mobile autonome, de l’intelligence artificielle et de la tech. Devenez un expert !
Rechercher
Automated Mobile Robot
Les AMR reposent sur la technologie SLAM, simulateneous localization and mapping, qui consiste à construire une carte virtuelle à partir d’un environnement réel et de localiser un objet sur cette carte.
Cette technologie s’est fortement développée dans les années 2000 avec l’essor de la robotique (développement e-commerce et industrie 4.0). Elle est rendue possible grâce à des capteurs placés sur la base mobile (Lidars, GPS, centrale inertielle, etc.).
Cette technique de navigation est flexible puisque le trajet du robot peut évoluer facilement en fonction des besoins du client sans modifier l’infrastructure. Les clients peuvent même modifier eux-mêmes leur point de livraison.
Les robots AMR sont tout particulièrement adaptés aux environnements dynamiques où les robots ont plus de chance de croiser des obstacles (humains, objet).
Par exemple, chez Running Brains Robotics, nos robots sont des AMR.
Automated Guided Vehicule
Il s’agit d’un véhicule de transport travaillant sans conducteur (piloté et guidé automatiquement). Ils sont guidés par une structure fixe (bandes magnétiques au sol) pour se déplacer sur un parcours définit. Ce type de robot précède les robots AMR.
La thermographie infrarouge est un procédé technique innovant : particulièrement précis et sans nécessité de contact, il permet la réalisation de mesures thermiques où d’infimes variations de température sont représentées avec une précision de l’ordre du 10ᵉ de degré. Cette technologie permet d’obtenir des images numériques thermiques, appelées également thermogrammes.
Cette technologie infrarouge permet de mesurer à distance, sans contact et sans détérioration la température d’un objet, d’une surface cible ou d’un corps à partir de ces propres émissions d’infrarouges.
Gyroscopes et accéléromètres sont utilisés pour suivre les mouvements du robot et compenser les éventuelles perturbations de la localisation.
La cartographie est le fait de créer une carte grâce à la fusion de capteurs. Une carte étant un amas de points, aussi appelé « nuage de points ».
C’est cette carte qui permet à nos robots de se localiser dans l’espace, de reconnaitre les zones interdites ou encore de circuler à vitesse réduite si nécéessaire.
Les cobots sont en contact direct avec les travailleur.se.s, d’où leur nom de “robot collaboratif” et servent de compléments. Ils sont là pour assister les humains, interagir avec eux et partager leur espace de travail. Ils permettent, entre autres, d’augmenter les capacités humaines en termes de force et de précision sans prendre la place des travailleur.e.s.
La cybersécurité englobe tous les moyens qui permettent d’assurer la protection et l’intégrité des données, sensibles ou non, au sein d’une infrastructure numérique.
En l’occurrence, il s’agit de la station de chargement du robot GR100
L’apprentissage machine est une branche de l’intelligence artificielle qui s’intéresse à l’étude des ordinateurs dans le but d’améliorer leur fonction de résolution de problème et de logique de sorte à imiter le raisonnement humain. L’ordinateur traite et analyse les flux de données pour cibler les répétitions, tirer des conclusions, soulever les tendances et donner des prédictions. Grâce au vaste ensemble volumineux de données (BIG DATA) qu’il traite, l’ordinateur opérant grâce à des algorithmes de machine learning “apprend” et améliore ses performances. Il devient alors plus efficace que le cerveau humain pour faire sens d’un volume maximal de données.
La fusion de données désigne un ensemble de méthodes scientifiques visant à créer ou à affiner des indicateurs en agrégeant des données provenant de sources hétérogènes.
Dans sa définition un peu large, la fusion de données est définie comme étant le processus permettant d’obtenir une information aussi sûre et précise que possible dans toutes les conditions d’observation.
Les champs d’usage de fusion de données sont multiples. Elle est généralement utilisée pour les indicateurs pour lesquels il n’existe pas de méthode d’estimation directe fiable et/ou simple à mettre en œuvre.
GPS ou Global Positioning system
Créé par l’armée américaine, ce système de géolocalisation fonctionne grâce à des satellites en orbite de la terre qui envoient des signaux reçus par un appareil récepteur à l’endroit de la localisation.
L’IA est en réalité une discipline jeune d’une soixante d’années, qui réunit des sciences, théories et techniques (notamment logique mathématique, statistiques, probabilités, neurobiologie computationnelle et informatique) et dont le but est de parvenir à faire imiter par une machine les capacités cognitives d’un être humain.
Appareil qui émet un faisceau laser et en reçoit l’écho (comme le radar), permettant de déterminer la distance d’un objet.
La localisation est possible grâce à la fusion de données de tous les capteurs présents sur le robot : LIDAR, caméras, GPS, odométrie, centrale inertielle… Pour se localiser, le robot se base à la fois sur les repères de la carte faite en amont et sur les données de localisation. Il définit ainsi sa position exacte dans l’espace.
Onde électromagnétique dont l’utilisation technologique est vaste. La thermographie infrarouge permet de capter des informations au sujet de la température et de la qualité de l’air d’un bâtiment, par exemple.
Un nuage de points est une représentation numérique 2D ou 3D de l’environnement (objets, bâtiments, arbres, etc.). Il se compose de millions de points, dont chacun est placé selon un repère de coordonnées x, y et z. Un nuage de point est la traduction visuelle de certains capteurs tels qu’un LIDAR ou une caméra stéréo.
La navigation va de pair avec les technologies de cartographie et de localisation. Elle permet de définir différentes zones dans des environnements dynamiques : zone(s) interdite(s), zones ATEX, zones à vitesse réduite, etc. Cela permet également au robot d’éviter les obstacles.
La navigation vient de la fusion de données des différents capteurs et caméras présents sur le robot.
Point of Interest ou point d’intérêt
Il s’agit d’un point de localisation physique du robot où l’on attend de lui une action particulière. Cette action est définie par ce que l’on nomme un TOI ou Target of Interest, qui se traduit par exemple par une prise de mesure thermique ou le scan d’une zone. Il y a plusieurs POI dans une même patrouille. Les POI sont, de ce fait, intimement liés aux TOI (Target of Interest).
RaaS est l’abréviation de Robots as a Service (robots en tant que service), qui se définit comme la location de robots mobiles autonomes (AMR, de l’anglais Autonomous Mobile Robots) par le biais d’un service d’abonnement basé sur l’informatique en nuage, au lieu d’acheter les robots.
Le RTK (Real Time Kinematic) est le dispositif permettant de transmettre en temps réel les données de corrections d’une base d’observation aux GPS mobiles. Le mobile va alors intégrer les informations de cette station d’observation (mono-station) dans son calcul de positionnement pour gagner en précision.
Ici, la sécurité statique correspond au moment où le robot surveille et inspecte son environnement sans bouger. En ce qui concerne nos robots, ils opèrent une sécurisation statique lorsqu’ils se rechargent sur son dock de chargement. Ce qui lui permet d’opérer une surveillance constante.
L’acronyme SLAM vient de l’anglais Simultaneous Localisation And Mapping et signifie littéralement localisation et cartographie simultanées.
La protection périmétrique, détecte une intrusion avant la pénétration sur le site et peut avoir un rôle fortement dissuasif (par exemple, lorsqu’une alarme sonore se déclenche dès le franchissement du périmètre). Malgré son efficacité, la protection périmétrique extérieure nécessite une installation adaptée aux conditions environnementales (intempéries, zone passante ou isolée, végétation…). Dans l’idéal, il est toujours préférable de combiner les différentes technologies disponibles afin d’avoir plusieurs niveaux d’alerte et réduire la possibilité de failles. (télésurveillance, robot autonome, drone, etc.)
Target of Interest
Un TOI est l’élément cible que le robot doit surveiller. Cela peut être le scan d’une zone en particulier, une prise de mesure thermique, la photo d’un extincteur pour vérifier qu’il est toujours accroché au mur, etc.
D’un point de vue technologique, le TOI est la résultante d’une fusion de données et d’analyse d’images, permettant au robot d’alerter les opérateurs en cas de problème, et ce, de façon complètement autonome.
Un tunnel sécurisé crée une liaison entre deux ordinateurs ou deux réseaux. Les données envoyées par un ordinateur sont cryptées ou brouillées, avant d’être envoyé sur le réseau. Parce que les données sont cryptées, les données apparaissent comme du charabia pour quelqu’un d’autre que le destinataire prévu, augmentant ainsi la sécurité des communications sur Interne.
Unmanned Ground Vehicle
Un UGV est un véhicule terrestre (ou marin) qui fonctionne sans opérateur humain à bord. Les UGV sont souvent utilisés dans des applications où il peut être gênant, dangereux ou impossible d’avoir un opérateur humain présent.
Les UGV peuvent être utilisés soit sous contrôle à distance par un opérateur humain, soit, s’ils sont ainsi conçus et équipés, de manière autonome via des capteurs, des systèmes de navigation et des ordinateurs embarqués.